Cas étrange: on est arrivés cassés de fatigue (et de chaud: panne récurente de clim dans le bus, demain on a en a nouveau, par 35° ça faisait désordre). Et au moment de jouer tout est devenu facile, agréable, et ça a été un très très bon concert. Les Albigeoises et les Albigeois se sont avérés être un charmant et communicant public. Seule ombre au tableau: pourquoi cette salle s'appelle-t-elle le "Scènith"????? Dans ce cas - s'est-on demandé avec mes camarades - pourquoi pas l'Olymbia, le Casimo, le Balai des Sports, le Bataglan ou la salle omnisports de Paris-Berço (ou Paris-Percy, ça marche aussi)? En projet pour le mandat Sarkozy, un Parc Expulse, aussi...
Dans un autre genre d'idée j'ai appris la triste nouvelle aujourd'hui de la disparition de Raymond Devos. Qu'on me permette une citation de ce grand homme pour lui rendre hommage: "Qui prête à rire n'est pas sûr d'être remboursé"
Dernière chose qui n'a rien à voir: Albi a été pendant la guerre, à un moment donné, une ville de refuge pour ma mère et ses frères. Voilà qui me rend cette ville un peu particulière.

Un des plus beaux Zéniths de France, une des plus belles villes de France, un des meilleurs public de France, la ville qui fit sortir de son sein le gigantissime Claude Nougaro...
Un bon concert, honoré - entre autres - par la présence de Georges Baux, personnage adorable et musicien de talent qui officie comme réalisateur - entre autres, encore! - pour Bernard Lavilliers.